[Évènement] Gamescom 2015 – Just Cause 3
Compte-rendu de mes impressions sur Just Cause 3 présenté à la Gamescom 2015. Avec la participation de jblaster et sur rendez-vous avec Square Enix.
Avant toute chose, précisons que ni jblaster ni moi ne connaissions la licence Just Cause avant cette présentation, enfin seulement de nom. Nous ne pouvons donc pas faire le parallèle avec les jeux précédents.
Nous avions rendez-vous le second jour de la Gamescom avec Square Enix dans la business area pour une présentation de Just Cause 3. Le délire de la licence se faisait sentir dès notre entrée dans la petite salle où nous attendait Zach Schläppi, Art Director, posé dans sa chaise longue, avec du sable fin sur le sol. A peine installés, il nous proposait des bonbons et même des glaces à l’eau ! L’ambiance fun et décontractée a été maintenue tout le long de la présentation par un Zach déluré.
Just Cause 3, c’est l’histoire de Rico Rodriguez, dont les parents ont été tués par le Général Di Ravello, dictateur d’un archipel méditerranéen, Medici, qui semble pourtant plutôt proche de l’Amérique latine (il s’agit d’une ile fictive). Forcément, ça donne des envies de vengeance, surtout quand on manie les armes à feu, le parachute, la wing-suit et le grappin comme personne. Je vous fait la version courte, mais nous avons eu droit à une présentation détaillée et animée (avec un des protagoniste qui s’appelle Mario et un journaliste italien avec nous dans la salle, il n’en fallait pas plus à Zach pour nous faire une imitation de Mario Bros.). Mais le background importe peu, ce qu’il faut retenir, c’est que vous êtes Rico et que vous avez bien l’intention de faire tout péter sur cette ile, et avec la classe d’un Machete. Le scénario et le super vilain sont on ne peut plus cliché, et toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait le fruit totale volonté.
Le jeu est présenté comme l’équivalent d’un film hollywoodien en jeu vidéo. De part l’ambiance latine et le côté vraiment déjanté de l’histoire et de ce que l’on peut faire, j’y vois plus comme un bon film de Robert Rodriguez. Le mot d’ordre est le fun et l’accessibilité, tout dans le gameplay et les mécaniques du jeu sont est fait pour que vous vous amusiez sans prise de tête. Envie d’un véhicule ou d’une arme là tout de suite maintenant? On sélectionne ce que l’on souhaite dans le menu et en moins de 2 secondes une caisse contenant vos désires est larguée à vos pieds. Vous n’avez pas la voiture de vos rêves dans votre inventaire? Qu’à cela ne tienne, prenez-là dans la rue et passez au garage pour l’enregistrer dans votre liste de véhicules disponibles. Vous pouvez ainsi prendre possession de tout ce qui roule, même un tracteur ! Pas assez fun un tracteur? Quelques améliorations et le voila thuné et puissant.
Mais le must de l’équipement de Rico reste son grappin. Plus fort que Batman, Rico peut se servir de son grappin pour se rapprocher plus vite du sol (et accessoirement atterrir après une longue chute sans la moindre égratignure, Rico se fout des lois de la physique) et immédiatement ouvrir son parachute pour reprendre de l’altitude. Mais il peut également se servir de son grappin pour s’accrocher à une voiture, pour accrocher 2 voitures entre elles, pour accrocher une voiture à un mur, bref Rico peut mettre un sacré boxon autour de lui, sans transpirer. Je ne vous parle même pas des armes, de quoi faire des jolis feux d’artifice et mettre à mal la milice locale.
Et puis si Rico s’ennuie de progresser dans sa soif de vengeance, il peut à tout moment se rendre à un point d’activité et se lancer dans une épreuve : parcours en wing-suit, destruction en temps limité, course automobile, épreuve de ramassage de détritus, le défouloir a de multiples facettes, avec un système de scoring pour montrer à ses amis qui a la plus grosse. Ces épreuves sont jouables et rejouables à loisir, et permettent de gagner des étoiles selon votre performance. Ces étoiles peuvent ensuite servir à débloquer des améliorations de compétence, d’armes et de véhicules (nitro, jump façon K2000 etc). L’arbre de compétence est assez conséquent et peut-être réarrangé à loisir, le terrain de jeu est assez vaste. Bien que le jeu se veuille libre et accessible, certaines zones de l’ile seront plus dangereuses dans un premier temps (histoire de cadrer un minimum le jeu, faut pas déconner non plus, et puis les hommes de main du dictateur ne sont pas des bras cassés).
Après cette présentation aussi what the fuck que semble l’être le jeu, on nous a invité à nous rendre dans une seconde salle pour nous y essayer. La démo proposait 4 épreuves en accès direct (pas possible de se balader librement sur l’ile), dont 2 en wing-suit et 2 en destruction en temps limité. Pour les épreuves en wing-suit, il s’agit de passer dans des anneaux sans en manquer pour maximiser son score. La prise en main est bonne, le contrôle de la wing-suit pas complètement évident mais en étant calme et concentré, j’ai atteint le dernier palier de score requis pour avoir toutes les étoiles possibles au second essai. Pour les épreuves de destruction, l’une se déroule à bord d’un char, l’autre à pied, lance-roquette à la main. Il faut détruire le plus de choses possibles si possible sans rester trop longtemps à ne rien faire ou à manquer sa cible afin de maintenir un bonus multiplicateur élevé. J’ai trouvé ça moins fun que la wing-suit dans la mesure ou c’est cadré, avec une zone et un temps limité, j’aurai préféré pouvoir le faire de manière plus libre dans l’open world durant l’histoire. L’utilisation du grappin demande un petit temps d’adaptation mais très vite on doit pouvoir se sentir tout puissant, et avoir soif d’une vengeance débordante.
Quoiqu’il en soit, Just Cause 3 est un jeu vidéo avec du grand n’importe quoi pleinement assumé, un jeu sans prise de tête, vraiment sympa pour se défouler et sans les contraintes que peuvent avoir d’autres jeux plus réalistes. En parlant de réalismes, les graphismes sont très plaisants, et dans un style dessiné, proches d’un rendu réaliste mais avec un je ne sais quoi qui fait que l’on voit bien que c’est un jeu vidéo, mais cela colle parfaitement à l’ambiance dictature d’un petit pays proche du Brésil.
Je remercie sincèrement Square Enix et les personnes qui nous ont permis de participer à cette présentation.
Je vous propose à présent de voir mes impressions à chaud sur Just Cause 3 avec cette vidéo tournée au salon de la Gamescom 2015 le jour même, accompagné de mon ami jblaster qui nous fait également part de ses impressions :
Just Cause 3 sera disponible le 1er décembre sur Xbox One, PlayStation 4 et PC. Rappelons au passage qu’une édition collector est prévue et contiendra :
- Un Art Book : livre relié de 32 pages qui permet de donner vie au monde explosif de Just Cause 3
- Une reproduction du grappin : une réplique fidèle de 38 cm de l’iconique grappin de Rico
- Une Carte de Medici : une carte détaillée au format 60 cm x 60 cm présentant l’archipel méditerranéen de Medici.
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