[Complétion] Platine n°115 : Sherlock Holmes The Devil’s Daughter
Sherlock Holmes The Devil’s Daughter aura été une belle découverte de licence et un platine sympathique, mon 115ème. Je prends un peu moins de pincette que pour mon test et je spoile quelques passages du jeu, vous êtes prévenu.
J’avais été très enthousiasmé par les premières annonces du jeu, avec son ambiance obscure et la description : monde ouvert dans Londres, plusieurs missions à mener à sa guise, un joli programme. J’ai eu l’opportunité de le tester pour Bigben et je les en remercie, je n’allais pas me priver.
Avant de me lancer, j’ai suivi les conseils de mon camarade Ashesheart qui l’a platiné avant la sortie (3ème mondial) et qui avait platiné Crimes and Punishments peu avant. J’aurais voulu également faire un autre épisode avant The Devil’s Daughter histoire de me familiariser avec la licence mais je n’ai pas trouvé le temps.
Je n’ai pas lu les trophées avant de commencer pour ne pas me spoiler, sur un jeu d’enquête criminel ce serait tout de même dommage de connaitre les coupables avant de jouer. En revanche j’ai lu son récit pour son platine et j’ai retenu que je devrais jouer sans jamais passer une énigme et en récupérant bien tous les indices d’une enquête avant de la conclure.
Me voilà lancé dans l’aventure, et très vite je constate que les annonces des communiqués de presse étaient un peu trompeuses : les enquêtes se déroulent les unes après les autres sans que l’on puisse choisir, et nous ne sommes pas dans un monde ouvert. Alors oui, on peut marcher dans Londres assez librement dans certaines rues si on le souhaite, mais dans le cadre des enquêtes on doit se rendre à des adresses précises et on utilise la calèche ou le déplacement instantané via la carte, il n’y a aucun intérêt à marcher sans objectif.
Malgré cette désillusion, j’ai beaucoup aimé le système de gameplay, à devoir bien observer chaque recoin d’une pièce à la recherche d’un objet à analyser ou d’un document à lire, même si parfois le curseur ne s’affiche qu’en étant dans une position bien précise. Il faut bien tout regarder, et ne jamais quitter une pièce tant que l’objectif en cours dans le journal n’est pas validé. Dans certains cas il ne sera pas possible de toutes façon de quitter un lieu sans avoir terminé les recherches, mais il est souvent possible de poursuivre sans avoir analysé tous les éléments dont nous disposons et faire de mauvaises conclusions. Je n’hésitais donc pas à refaire deux fois le tour d’un lieu avant d’aller au suivant.
Pour les énigmes, même si certaines ne sont pas évidentes, je n’ai pas senti le besoin de les passer, et dans le pire des cas je pense que l’on peut trouver les solutions sur internet.
J’ai bien aimé le système de déguisement pour réussir certaines enquêtes, mais on peut continuer de se déplacer déguisé par la suite sans que ça ne dérange les personnes que nous rencontrons. C’est ainsi que j’ai pu aller voir le commissaire pour lui demander un mandat d’arrestation en étant déguisé en prêtre, crâne rasé et barbe, totalement méconnaissable. C’est un détail mais c’est un peu dommage, d’autant que plusieurs séquences de jeu sont originales et bien pensées, comme échapper à des tireurs fou, suivre une piste dans la peau du chien de Sherlock etc. D’ailleurs lors de séquences « de boss » on a un laps de temps assez cours pour réaliser un QTE mais comme cela tombe souvent sans prévenir, j’ai été surpris quelques fois. Heureusement si vous ratez vous recommencez juste avant sans conséquence sur l’issue de l’enquête ni les trophées.
Outre les observations de lieux et les énigmes, il faut parfois analyser des individus en les scrutant des pieds à la tête. Rien de bien difficile, même pour les déductions pour lesquelles on nous demande de choisir entre 2 réponses possibles, puisque l’on devine la bonne réponse qui apparait floutée à l’écran. De toutes façons même si vous ne faites pas un portrait complet, ça ne bloque pas les trophées.
Même chose pour les conclusions, si vous accusez une mauvaise personne, vous pourrez tout de même obtenir le trophée de fin d’enquête du moment que vous avez bien trouvé tous les indices. A l’issue d’une enquête vous pouvez voir les stats et recommencer juste avant la fin pour essayer de trouver ce qu’il vous manque. Je n’ai jamais manqué d’indice pour ma part, mais je m’amusais à recommencer le verdict pour le changer et voir les différentes possibilités, puis je terminais avec le verdict qui me correspondait.
La 5ème enquête est un peu différente car plus axée sur Sherlock Holmes et des secrets, mais le principe est le même. En étant méthodique, j’ai donc eu un a un tous les trophées du jeu jusqu’au platine :
La vie d’un détective consultant : Collecter tous les trophées du jeu. (15/06/2016)
J’avais un peu peur car Ashesheart et d’autres joueurs parmi les premiers ont eu des trophées qui ne se sont pas débloqués la première fois, les obligeant à rejouer un chapitre. Possible que ce soit lié au fait que le jeu n’était pas encore sortit officiellement et surtout que la liste de trophées n’apparaissait pas encore sur le PSN.
En tous cas j’ai vraiment apprécié ce jeu, le huitième de la licence, et je pense en faire d’autres, au moins celui qui est dans ma bibliothèque PS3 suite à une offre PlayStation Plus. Le platine est un peu plus exigeant mais ne devrait pas trop poser de problèmes.
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