[Test] Need For Speed Payback
Si l’on fait exception de l’année de pause et de réflexion sur la licence en 2015, Electronic Arts nous a habitué depuis des années maintenant à sortir un jeu de course automobile de la série Need For Speed en fin d’année. Il y a des épisodes meilleurs que d’autres, des améliorations, des défauts qui reviennent, qui surprennent. Need For Speed Payback est l’épisode de 2017 et c’est donc le second d’après la pause. C’est aussi le premier à introduire un système de progression lié à de la micro-transaction, un sujet polémique en ce moment. C’est aussi un épisode pour lequel j’ai du mal à me positionner quant à son appréciation, et je vais essayer de vous expliquer tout cela au travers de ce test.
Merci à Electronic Arts pour l’envoi du jeu pour la réalisation de ce test.
Crédits
- Plateforme : PS4 (support du test), Xbox One, PC
- Date de sortie : 10/11/2017
- Développeur : Ghost Games
- Editeur : Electronic Arts
- Type de jeu : Course automobile
- Nb de joueurs : 1 (contre 7 en ligne)
- Online : Oui
- PEGI : 3
- Périphériques : PlayStation Vita ou autre support pour Remote Play, volants compatibles.
Histoire & Mode de jeu
Dans Need For Speed Payback, vous suivez les aventures d’un « Crew » (mon dieu que je déteste cet anglicisme) de 3 jeunes pilotes, chacun spécialisés dans un ou des styles de conduite. Les jeunes rebelles se retrouvent en confrontation avec une organisation (le Clan, quel nom original) qui a la main mise sur toute la ville de Fortune Valley, y compris la police. Ils vont alors, avec l’aide de leur super mécano et d’un riche propriétaire de casino qui en a aussi après le Clan, monter une vengeance au travers d’épreuves de conduite qui va petit à petit leur faire prendre du terrain sur le territoire ennemi.
Est-il nécessaire d’avoir un scénario dans un jeu tel que Need For Speed ? Je pense que oui, surtout quand on regarde Most Wanted, qui n’était pas mauvais mais dont l’enchainement des épreuves n’avait pas de sens particulier. C’est plus sympa d’avoir un fil conducteur, quelque chose qui motive l’apparition des épreuves, leur évolution en terme de difficulté etc. Faut-il un scénario complexe ? Je ne pense pas, et Need For Speed The Run avait réussi a faire très simple : traverser les états-unis pour sauver sa peau au travers d’une course folle. Point. Dans Need For Speed Payback, il y a un réel effort de proposer un scénario plus complet, sauf que personnellement j’ai un peu décroché, d’autant que gagner des courses pour prendre du pouvoir sur une ville face à un clan qui a visiblement réellement du pouvoir et de l’argent, ça n’est pas hyper convaincant.
Pour la première fois dans la licence, Need For Speed Payback est accessible dans 3 difficultés distinctes, que vous pouvez changer dans le menu par la suite. Malgré tout, il y a bien une progression croissante de la difficulté des épreuves au fil du jeu.
A noter, même si j’y reviendrais après, que le mode solo se fait sans la présence d’autres joueurs, et est accessible en mode hors ligne. Autrement dit, il est possible de mettre Need For Speed Payback en pause !
Commandes & Jouabilité
Bon, Need For Speed, c’est un jeu de voiture, les commandes sont classiques, j’ai donc, une fois n’est pas coutume, envie de vous présenter ce paragraphe avec une autre approche.
Quoi de neuf ? On prend les mêmes et on recommence ?
Need For Speed Payback propose différentes épreuves, selon 5 catégories : course, drag, drift, tout-terrain et mission. On retrouve donc l’idée du précédent Need For Speed sur les catégories, et un peu d’ancien avec les épreuves de drag façon Pro Street. Pour les épreuves de missions, il faut conduire rapidement une personne à un endroit précis, ou se rendre rapidement sur 4 ou 5 lieux de la carte dans un temps limité (pour livrer/récupérer des colis, faire des écoutes etc). Dans certains cas il faudra fuir la police ou le Clan. Les phases de poursuite avec la police sont scryptées et il faudra en fin de compte se rendre au bout d’un parcours, en respectant des checkpoints, pour qu’ils arrêtent de vous suivre d’un coup.
Après avoir réalisé les séries d’épreuves qui sont proposées (en général, 5 à 6 épreuves pour 3 catégories), vous avez accès à une épreuve d’histoire, plus scénarisée, voir très scryptée, mais aussi plus originale, avec la combinaison de plusieurs véhicules, des actions spéciales à réaliser. Vous avez d’ailleurs sans doute vu la scène de poursuite du camion dans un trailer, qui laissait penser que Need For Speed Payback se présentait comme un jeu plus action façon Fast and Furious. Et bien vous pouvez arrêter de sauter d’excitation, c’est très loin de représenter le jeu, mais seulement 3 ou 4 moments courts de tout ce que le jeu propose.
A côté de ces épreuves conventionnelles, Need For Speed Payback offre du contenu qui vous occupera entre chaque et vous fera découvrir la vaste carte. Commençons par les mini épreuves, et le retour des radars à enclencher le plus rapidement possible (très présents dans Most Wanted également). Vous trouverez également des portions à réaliser avec une moyenne de vitesse élevée, ou bien encore des zones de drift dans lesquels il faudra scorer au maximum. Chacun de ces objectifs possède 3 paliers, représentés par 3 étoiles, et s’affichera sur la carte à compter du moment où vous l’aurez activé. Il sera alors facile de retrouver ceux que vous n’avez pas encore complété.
Dans la série des trucs sympa inspirés des anciens Need For Speed, nous retrouvons dans Need For Speed Payback les fameux panneaux à casser (là encore tirés de Most Wanted). Si vous en avez un mauvais souvenir, rassurez-vous, les choses seront plus simples cette fois, puisqu’ils sont moins nombreux (30), et surtout représentés sur la carte, avec une coche lorsque vous les avez déjà cassé. La seule difficulté sera donc de les trouver, et pour les moins évidents de trouver comment les atteindre.
Un autre collectible fais son apparition, des jetons de casino. Si on peut se réjouir des mesures prises pour les panneaux, on peut de la même manière s’étonner d’avoir ces jetons, au nombre de 100, et très souvent très pénibles à récupérer : en hauteur, dans des zones à première vue inaccessible, derrière des bâtiments etc. Le pire étant qu’ils n’apparaissent sur la carte que lorsque vous passez quasiment dessus, autrement dit quand vous les avez vu. Pour vous donner une idée, j’ai terminé le jeu, et je n’en ai trouvé qu’une trentaine, dont une partie pour lesquels j’avais deviné la cachette (autrement dit qui n’étaient pas devant mon nez). Ils n’ont en plus aucune utilité particulière.
Pour en finir avec la route et la carte, sachez qu’il y a un concessionnaire de chaque catégorie, des stations essences pour remettre en état la carrosserie en un clin d’œil, des garages où stocker, choisir et modifier (visuellement) vos véhicules. Tous ces lieux apparaissent sur la carte, comme les collectibles, les objectifs et les épreuves, que vous pouvez rejouer à loisir. Un système de filtre vous aidera à vous y retrouver plus facilement, et vous aurez la possibilité de vous déplacer rapidement plutôt que de devoir traverser toute la ville en roulant.
Pimp my ride
Parlons voiture à présent, car c’est tout de même le cœur du jeu. Vous retrouverez certains modèles dans les différentes catégories, mais leur pilotage sera légèrement différent. Les voitures de drift glissent plus facilement comme on peut s’en douter, les voitures de missions sont plus robustes, les voitures tout-terrain plus à l’aise hors piste (si si), et les voitures de drift très rapides mais peu maniables en virage. On retrouve un choix de voitures assez similaire aux précédents Need For Speed, avec toutefois des modèles dans leurs dernières versions.
Vous commencerez le jeu avec une petite caisse qui ne paie pas de mine, et vous pourrez ensuite la rendre plus performante ou en acheter de plus puissantes (les concessions vous donnent accès à des voitures plus puissantes en complétant des séries d’épreuves d’une catégorie).
Alors, comment on améliore une voiture dans Need For Speed Payback ? En lui administrant des cartes d’amélioration dans 6 catégories : moteur, suspension, culasse, transmission etc. Ces cartes peuvent appartenir à 5 marques différentes, chaque marque pouvant être rattachée à une catégorie de conduite (la couleur du logo, des cartes et de la catégorie de conduite sont en adéquation pour vous aider).
Comment obtient-on ces cartes ? La première possibilité, c’est à la fin d’une épreuve, de manière totalement aléatoire parmi 3 cartes. Comme c’est aléatoire et que l’on ne voit pas ce qu’il y a derrière les 3 cartes, quel intérêt d’en proposer 3, si ce n’est de donner l’illusion de laisser le choix ? Bien souvent, les cartes gagnées lors d’une épreuve sont meilleures que celles que vous possédez, mais pas forcément de la marque qui vous arrangerait, et donc avec des améliorations qui ne vous conviennent pas toujours. L’autre possibilité de gagner une carte d’amélioration, c’est d’en acheter dans un magasin de tuning. Il y en a une dizaine de proposées, de niveau équivalent ou légèrement supérieur au vôtre, mais dans d’autre marques. Ce choix est renouvelé toutes les 5 ou 10 minutes, mais coûte rapidement le peu de crédit que vous gagnez. Enfin, il vous est possible d’en acheter contre 3 tickets. Là encore vous n’avez pas totalement la maitrise de ce que vous achetez, puisque vous ne pouvez choisir que le type, la marque ou le bonus affecté. C’est une nouvelle fois le hasard qui fera le reste.
Comment obtient-on des tickets ? Vous pouvez gagner un ticket en recyclant une carte dont vous n’avez pas besoin. C’est un moyen intéressant, et si l’on regarde bien, acheter une carte via des tickets ne vous coûte alors que 2 tickets, puisque vous pourrez recycler la carte que vous possédez et qui deviendra obsolète (normalement, mais parfois la carte achetée est moins bonne). Vous pouvez aussi obtenir de 3 à 6 tickets dans des cargaisons. Les cargaisons sont des packs qui contiennent des tickets donc, mais aussi une certaine somme de crédits, et une amélioration spéciale (klaxon, fumée de pneus, néons). Ces packs se débloquent en réussissant des épreuves, des défis quotidiens, ou en passant à la caisse avec de l’argent réel. C’est donc ainsi que le système de micro transaction a été introduit dans Need For Speed Payback. Évidemment, vous pourrez même acheter de plus gros packs avec encore plus de contenu. Je vous rassure tout de suite, il n’est absolument pas nécessaire de sortir le porte monnaie pour progresser dans le jeu. En jouant normalement, vous gagnez suffisamment de cargaisons et de crédits pour améliorer vos voitures de manière à réussir les épreuves. Pour vous dire, je me suis rendu compte de l’existence de ces cargaisons et du recyclage des cartes qu’après avoir complété un bon tiers du jeu. Je n’avais pas utilisé de ticket jusque là, et par la suite je me suis souvent payé le luxe d’améliorer mes voitures en visant certaines marques, et donc en jetant pas mal de cartes au recyclage. Electronic Arts n’est à mon avis aucunement attaquable sur le système de cargaisons et de micropaiement, qui ne fera qu’aider les plus impatients qui peuvent se le permettre financièrement. En revanche, j’ai été plutôt déçu par l’impossibilité de maitriser la façon d’améliorer ses véhicules de part le côté aléatoire des améliorations.
Pour les améliorations visuelles, le système est identique à celui du précédent Need For Speed, en visant une partie du véhicule et en choisissant parmi les différents modèles proposés. Il faudra en revanche débloquer la possibilité de modifier les pièces en réussissant des objectifs (3 épreuves de drift à 2 étoiles, x sauts etc). Certains objectifs ne sont pas simples à faire au début du jeu, votre voiture ne pourra donc pas être personnalisée totalement avant un moment, dommage.
L’habillage (peinture, stickers) reprend lui aussi le modèle du Need For Speed de 2016 à l’identique, avec la possibilité de copier des habillages créés et partagés par d’autres joueurs. Pour les gens comme moi qui n’ont pas envie de passer des heures à essayer de créer un truc pour un rendu final moche, mais qui ne veulent pas non plus d’une voiture standard, c’est vraiment très sympa de pouvoir récupérer en quelques secondes des décos vraiment chouettes.
Épave
Après avoir terminé certaines épreuves du jeu, vous obtiendrez des sortes de cartes au trésor. Si vous reconnaissez le lieu sur la carte et que vous vous y rendez, vous pourrez débloquer une épave de voiture, et 4 autres emplacements à trouver pour pouvoir conduire et améliorer l’épave, dans la catégorie de votre choix, jusqu’à en faire un bolide redoutable. L’idée est sympa, originale, mais récupérer les morceaux est souvent encore plus pénible que certains jetons. Une jeu de voiture n’est pas un jeu de plateforme ! Ceci dit, posséder les 5 épaves m’a bien aidé à progresser rapidement dans le jeu. Cerise sur le gâteau, on peut par la suite leur appliquer un look vraiment terrible, chose qui n’est pas disponible sur les autres voitures.
Plus on est de fous, plus on rit ?
Need For Speed Payback propose un mode multijoueur dans la lignée des précédents : vous arrivez dans un groupe pour participer à une « speedlist » de 5 épreuves, en mode amical ou classé. Vous votez pour l’épreuve suivante, et c’est parti ! Simple, rapide, mais pas passionnant, surtout quand les autres joueurs cherchent à vous mettre dans le décor dès le départ. Oubliez le fairplay, et venez bien équipé, car si le mode multijoueur est accessibles aux voitures d’au moins niveau 270, vos adversaires en ont rarement à moins de 390.
Comme les épreuves du solo, à l’issue d’une course multi vous gagnerez une carte d’amélioration.
Qui a la plus grosse ?
Je n’en ai pas parlé avant car personnellement je m’en moque depuis la création de ce mode, mais sachez que l’autolog est toujours présent, et vous invitera à entrer en compétition avec vos amis qui ont le jeu, pour battre leurs scores sur les épreuves et les objectifs secondaires comme les radars ou les drifts. N’ayant pas l’esprit de compétition, et jouant exclusivement pour le solo, je n’y prête pas attention, mais je sais que cela peut plaire. L’autolog dans Need For Speed Payback a le mérite de ne pas être trop intrusif et ne m’a finalement pas dérangé.
Graphisme & Animation
Le jeu en lui même est joli, mais ne surprend à aucun moment. Les environnements proposés par la carte plutôt vaste sont variés : route, désert, ville, autoroute. La partie ville est un peu pauvre je trouve, et les parties tout-terrain peut-être trop « faciles ». Ceci dit, si le schéma des routes ressemblent beaucoup aux précédents Need For Speed, les environnements changent des derniers épisodes qui finissaient par tous se ressembler. Il m’a manqué malgré tout une zone enneigée.
Les voitures sont très bien modélisées, et extrêmement robustes, au point que l’on a l’impression au début du jeu qu’il n’y a pas de gestion visuelle des dégâts. Il faudra réaliser de gros accidents pour enfin voir apparaitre les premières rayures, voir des bouts de capots ou de pare-chocs qui baillent en insistant vraiment.
Côté cinématique et personnages, j’ai été très déçu par le rendu. Les cinématiques live avec de vrais acteurs dans le précédent Need For Speed n’avait pas beaucoup plu, très critiquées par le côté surjoué, mais cela donnait un certain cachet. Les personnages et les animations ici ne sont pas moches, mais très loin des standards actuels.
Le mode photo permettra à ceux qui le souhaitent et qui on la patience et un certain talent pour le choix des lieux et des prises de vue, de réaliser de très jolis clichés de leurs bolides.
Bande son
Je suis pourtant quelqu’un de très tolérant en matière de musique et avec des goûts assez éclectiques. Je supporte voir j’apprécie la plupart du temps les bandes sons des Need For Speed, même lorsque nous sommes dans le registre du hip hop ou des musiques électroniques, qui ne sont vraiment pas mes styles de prédilection. Pour autant, je n’ai vraiment pas aimé la bande son de Need For Speed Payback. Très orientée hip hop, mais je trouve trop souvent similaire et agressif, les quelques autres morceaux ne parviennent pas à me convaincre et reviennent trop souvent, puisque j’en passe les 3/4 (chose que je ne faisais jamais dans les précédents opus).
Côté voix, si les interprétations ne sont pas mauvaises en soit, on regrette rapidement qu’il n’y ait qu’une poignée de doubleurs pour interpréter 3 fois plus de personnages. Les tentatives d’accents n’y feront rien, la supercherie est évidente. Rien de bien méchant quand il s’agit de voix secondaires, mais c’est tout de même dommage. Donald Reignoux (Titeuf, Reese de Malcolm, entre autres) assure bien dans le rôle principal et bien que sa voix soit utilisée très souvent dans les jeux vidéos, on l’identifie assez rapidement au personnage de Tyler.
Durée de vie
Need For Speed Payback propose un assez grand nombre d’épreuves, auxquelles viennent s’ajouter les objectifs et les collectibles. Les moins complétionnistes y passeront 15 à 20 heures, les plus investis pourront y consacrer beaucoup plus de temps. Pas sûr en revanche que le mode multijoueur vous retienne bien longtemps.
Trophées
On était habitué à des trophées assez accessibles pour un platine abordable dans la plupart des précédents Need For Speed (je ne parle pas des DLC du Need For Speed de 2016). Si la liste de Need For Speed Payback est classique et sans surprise dans les objectifs, notons tout de même que le platine est moins facile, certains objectifs n’étant pas évidents du tout. Mais avec une bonne carte et de la motivation, rien n’est impossible.
Video
Verdict
entre | et |
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Si je devais donner mes impressions après mes premières heures de jeux, Need For Speed Payback n’aurait vraiment pas un avis favorable : pas ou peu de gestion des dégâts comme un retour des années en arrière. Système d’amélioration aléatoire, une bande son très orientée que je n’aime pas du tout, finalement très peu de missions de l’ordre de ce que nous faisait miroiter le trailer, un système de poursuite trop scryptée, des objectifs et des collectibles pénibles… j’ai même eu du mal à me motiver à continuer de jouer après ma première session pour être tout à fait honnête.
Jamais content ?
Et puis j’ai continué, et sans aller jusqu’à dire que le jeu est très bon, je me suis surtout rendu compte que des éléments que je jugeais négatifs ne faisaient que répondre à des aspects négatifs des précédents épisodes.
- Pas ou peu de dégâts ? Oui mais dans Need For Speed de 2016, au moindre choc la voiture était cabossée, et au final on ne la voyait jamais dans son état neuf. Pas top et pas pratique pour le mode photo ni même pour simplement la regarder et l’apprécier. Finalement, même si c’est moins réaliste, c’est visuellement mieux d’avoir peu de dégâts.
- Le système d’amélioration et de catégorie ne nous permet pas de maitriser la progression de nos voitures, mais a le mérite de nous inciter à en changer et de profiter du jeu avec au moins une dizaine de voitures. J’ai pu jouer à Need For Speed de 2016 du début à la fin (hors DLC) avec une seule voiture et même si c’était plaisant dans un sens, c’était tout de même triste de ne pas avoir au moins essayé d’autres voitures.
- Les poursuites sont scryptées et il suffit d’aller d’un point A vers un point B ? Dans Need For Speed de 2016, fuir la police pouvait prendre plusieurs dizaines de minutes, pour parfois se terminer par un échec, et avec l’impossibilité d’arrêter pour faire autre chose. Il fallait même quelque fois abuser d’un glitch en coinçant la police dans des ruelles. Là au moins, on sait que la poursuite va se terminer assez rapidement, même s’il n’y a pas vraiment de challenge durant ces épreuves.
Vous l’aurez compris, Need For Speed Payback n’est pas pour moi le jeu de l’année, ni le meilleur Need For Speed qui soit, mais il mérite tout de même qu’on lui donne sa chance, et il faut savoir relativiser sur les aspects qui peuvent déranger de prime abord dans un jeu : ne sont-ils pas là pour éviter que le jeu n’ait d’autres gros défauts ?
Les :
- Le système de micropaiement n’est pas indispensable
- Pouvoir récupérer facilement les décos des autres joueurs
- Les épaves à trouver et customiser
Les :
- La bande son trop orientée hip hop
- Le fait que les améliorations des voitures soient aléatoires
- Les checkpoints obligatoires lors de poursuites ou pour se rendre à une adresse précise
- Les jetons quasiment impossible à trouver tous sans une recherche sur internet
SUGGESTION