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[Test] Sherlock Holmes The Devil’s Daughter

Sherlock Holmes revient dans un huitième épisode plein de belles promesses et avec une intrigue qui touchera à un lourd secret du détective. J’ai mené l’enquête pour vous et voici mon test.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

Merci à Bigben pour l’envoi d’un code de jeu pour la réalisation du test.

Je précise que je n’ai jamais joué à un jeu de la série Sherlock Holmes avant celui-ci.

Crédits

  • Plateforme : PS4 (support du test), Xbox One, PC
  • Date de sortie : 10/06/2016
  • Développeur : Frogwares
  • Editeur : Bigben Interactive
  • Type de jeu : Aventure
  • Nb de joueurs : 1
  • Online : Non
  • PEGI : 16
  • Périphériques : PSVita en remote play

Histoire & Mode de jeu

Sherlock Holmes est mal, mal de ne pas avoir d’enquête à mener. Les choses vont rapidement changer lorsque Alice, la nouvelle voisine, vient frapper à la porte accompagnée d’un jeune garçon dont le père a disparu. Il n’en faudra pas plus au célèbre détective pour se remettre sur pied et partir enquêter, avec l’aide de son ami le docteur Watson. Un évènement en amenant un autre, il va devoir faire face à plusieurs intrigues, et dans le même temps à sa fille adoptive avec qui la relation est difficile.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

Sherlock Holmes The Devil’s Daughter nous entraine dans Londres sur 5 enquêtes diverses et originales, dont plusieurs issues sont possibles en fonction des déductions et des décisions que vous ferez. A la fin d’une enquête vous aurez la possibilité de rejouer la toute fin et donc de changer de choix. Depuis le menu d’accueil vous pourrez également sélection les enquêtes passées pour les rejouer.

L’aventure est intéressante, et malgré certaines séquences un peu décousues, l’ensemble tient la route et nous amène à des scènes et des situations plutôt originales.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

Le jeu propose deux niveaux de difficulté que vous pouvez changer à tout moment. Le niveau supérieur ajoute simplement des timings sur certaines énigmes.

Commandes & Jouabilité

Un conseil, regardez les commandes à l’écran au début, car certaines actions ne sont ni expliquées ni implicites. En fait non, les commandes sont assez cohérentes, mais on n’est pas vraiment accompagné au début du jeu, comme si les développeurs n’avaient pas pensé que l’on n’avait pas nécessairement joué aux précédents jeux Sherlock holmes. On fini par trouver ses marques, mais ça peut être déroutant au début.

Le jeu se présente comme un jeu d’aventure, à diriger un personnage en vue à la troisième personne. Vous pouvez interagir avec des éléments du décor si un symbole apparait à l’écran (pas toujours évident parfois si vous n’avez pas exactement la bonne position). Le but du jeu est de mener l’enquête en observant des indices dans le décor, en examinant des témoins ou suspects, en consultant des archives, et en manipulant parfois des objets (reconstituer une lettre abîmée par exemple). Il faut donc avoir l’œil, prendre le temps de bien observer et analyser les environnements. A tout moment vous pouvez consulter votre journal pour connaitre votre objectif, relire les conversations ou consulter les indices de l’enquête en cours.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

Parfois vous serez face à des énigmes sous forme de mini jeu. A chaque fois le principe est différent et parfois très original. Certains demandent de vraiment se creuser les méninges, mais vous ne pouvez pas valider si vous vous trompez, Sherlock Holmes vous invitera à modifier vos choix. Pour certains évènements vous devrez vous déguiser en choisissant un costume, une coupe de cheveux et des attributs comme des moustaches. L’idée est très sympathique, on regrettera que si ces déguisements permettent de passer incognito quand nécessaire, ça ne posera aucun problème de ne pas les enlever pour aller voir le commissaire par exemple. Si certaines énigmes vous posent trop de difficulté, vous avez toujours la possibilité de les passer (à ne surtout pas faire si vous voulez débloquer les trophées).

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

Vous serez amené à vous déplacer à différents endroits dans Londres, en calèche ou en déplacement instantané depuis la carte. Vous serez parfois obligé de deviner l’adresse où vous rendre en partant de la bonne rue et de quelques indices.

Lorsque vous avez réuni suffisamment d’indices, vous avez la possibilité de faire fonctionner vos cellules grises pour recoller des éléments 2 à 2 et faire des déductions. A ce moment-là du jeu il est tout à fait possible de faire de mauvaises déductions, et d’accuser à tort un suspect plutôt qu’un autre. Pour chaque accusation, bonne ou mauvaise, vous aurez à choisir entre coupable et absolution. Là encore vous êtes libre de votre décision, et que ce soit la bonne ou non, vous pourrez poursuivre l’aventure. Dès l’enquête terminée vous pouvez voir le nombre d’indices trouvés et vous pouvez revenir en arrière juste avant votre verdict pour éventuellement le changer et votre une autre fin au chapitre. J’aime l’idée que l’on puisse se tromper ou faire des choix plus moraux que respectueux de la loi et poursuivre l’aventure.

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En plus des phases d’enquêtes classiques, vous vous trouverez parfois dans des situations soit amusantes, soit intrigantes, soit stressantes et à la limite de ce qui pourrait être un combat de boss dans un tout autre jeu.

Sur 5 enquêtes, Sherlock Holmes The Devil’s Daughter offre un gameplay varié, on n’a jamais l’impression de faire toujours la même chose, et certaines séquences sont si surprenantes et inattendues qu’on regrette presque de ne les avoir qu’une fois.

Graphisme & Animation

Dans son style, le jeu est plutôt joli. Les personnages sont réalistes même s’ils manquent un peu de souplesse dans les expressions faciales et les mouvements, mais ils restent réussis.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

Les environnements sont réussis et variés, avec des intérieurs très détaillés et réalistes. Les rues de Londres sont crédibles et animées, mais on n’a finalement que trop peu l’occasion de les contempler.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter

On n’est pas au niveau du trailer photoréaliste de l’annonce du jeu, mais c’est vraiment très correct, sans être sublime.

Bande son

Les doublages en français sont de bonne facture, et sauvent la raideur et le manque d’expression des visages. Les musiques sont discrètes mais bien dans l’esprit et l’époque. Je n’ai finalement pas grand chose à redire sur ce sujet, la bande son est propre et très à propos.

Remote Play (PSVita)

Les commandes sont assez simples et se prêtent volontiers à la PlayStation Vita en dépannage, même si la lecture des environnements sera toujours plus facile et agréable sur un grand écran.

Durée de vie

Cela dépendra un peu de vos aptitudes à résoudre les énigmes et à être efficaces dans vos analyses et vos déplacements. Vous devriez mettre entre 10 et 15 heures pour terminer le jeu. La rejouabilité n’a pas forcément d’intérêt, par contre le fait de pouvoir rejouer le verdict de chaque enquête permet de voir les différentes issues sans devoir se retaper tout un chapitre.

Trophées

Obtenir le platine se fera tout naturellement en terminant le jeu, à condition de respecter deux consignes : ne jamais passer une énigme, et terminer un chapitre en ayant découvert tous les indices et les portraits (même partiellement). En étant méthodique et en ayant toujours un œil sur votre journal, ça ne sera qu’une formalité. Les trophées sont beaucoup plus permissifs que ne le sont ceux des précédents Sherlock Holmes (de ce que j’ai pu comprendre), car vous pouvez tout à faire effectuer les mauvais verdicts sans en être pénalisé.

Trailer Officiel

https://www.youtube.com/watch?v=XfV8gat60Xg

Verdict

appre_ciation_5-2
Une fois passée la déception que Sherlock Holmes The Devil’s Daughter n’est pas comme il était annoncé dans les news précédant sa sortie, autrement dit un monde ouvert avec la possibilité de mener les enquête comme bon nous semble, mais finalement bien plus dirigiste dans l’avancée de l’intrigue et les déplacements, j’ai découvert une licence avec ce 8ème épisode dont le style me plait vraiment bien.

Les intrigues sont bien ficelées et intéressantes, Sherlock Holmes a un sacré caractère et l’on peut prendre des décisions surprenantes alors que l’on s’attend à devoir faire régner la loi. En plus de cela certaines séquences sont vraiment originales et rafraichissantes et on ne peut que féliciter les idées des développeurs.

Le gameplay mériterait d’être un peu mieux présenté au début pour qui n’a pas joué aux épisodes précédents, mais comprendre par soit même les commandes ainsi que les énigmes est plutôt satisfaisant et flatteur.

J’ai tellement apprécié que je pense me faire quelques épisodes précédents (j’en avais mis un dans mon panier lors d’une offre du PlayStation Plus).

Les :

  • Des enquêtes et des épreuves variées
  • La liberté de nos accusations et décisions
  • La partie de boulingrin

Les :

  • Un manque d’accompagnement au début
  • Des séquences qui tombent parfois comme un cheveu dans la soupe
  • Les costumes sont importants quand c’est prévu mais sans incidence le reste du temps
  • Les personnages manquent parfois d’expression

SUGGESTION



Une réflexion sur “[Test] Sherlock Holmes The Devil’s Daughter

  • Camille

    Coucou,
    Super article, j’aime bien ton blog. Je suis aussi une très grande fan de jeux vidéo (surtout ceux sur PC). J’ai aussi testé ce divertissement (du coup, tu sais déjà sur quelle plateforme 😉 ) et je l’ai beaucoup apprécié.

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