[Évènement] Présentation de Mad Max
Compte-rendu de la soirée de lancement du jeu Mad Max organisée par Warner Bros, qui s’est déroulée le jeudi 3 septembre sur Paris.
Récit d’un survivant
Cela faisait quelques jours déjà que mon vieux pote Max me donnait de ses nouvelles au travers de cartes postales. Il aime bien faire de nouvelles rencontres, voyager, vivre de presque rien, et son séjour dans le Wasteland semblait le ravir… Son insistance aura eu raison de moi, je décidais de le rejoindre.
Je pris tout ce que j’avais, c’est à dire pas grand chose : mes vieilles bottes, mon pantalon déchiré, mon cuir et j’embarquais dans ma caisse. Je n’avais même pas assez d’essence pour faire le trajet. J’improviserai, question d’habitude. Effectivement à mi-parcours, j’ai du abandonner cette chère carcasse, mais je suis parvenu à intercepter un convoi qui se rendait justement dans la zone que m’avait indiqué Max.
Après quelques changements de transporteurs remplis de vagabonds, je m’approchais du but, mais il me fallait encore marcher. Mes vieilles bottes me faisaient souffrir, mais j’en avais vu d’autres. Nous avions rendez-vous dans un bar, Max avait convié une bande de potes en qui il avait une confiance toute relative. Sa vieille caisse était garée devant. Pour l’occasion, le bar était privatisé et il fallait montrer patte blanche à l’entrée. Je donnais mon surnom mais par sécurité je ne faisais pas mention de Max, pour peu qu’il s’agisse d’un guet-apens.
Le trajet m’avait fatigué, je devais me désaltérer. Il me restait 2 pièces rouillées, je m’empressai de commander une bière bien fraiche. Il y avait bien une femme un peu louche qui proposait de gouter des shots d’un vieux rhum, mais je préférai garder les idées claires. Arrivé parmi les premiers, je pu observer les lieux. Outre les employés du bar, arborant fièrement l’emblème d’un certain Scrotus, quelques War Boyz et autres allumés s’affairaient à distraire les clients : confection de sacs imprimés, idéal pour y mettre ce qu’on peut trouver çà et là dans le désert. Tatoueur, pour afficher sa bravoure ou son appartenance à un clan. Un artiste peignait sur une toile. Il devait connaitre mon pote Max, parce que la silhouette et la bagnole qu’il peignait avaient tout d’un Max aux côté de sa Mustang Magnum Opus.
Enfin, un mec avec une table bizarre jouait de la musique. Du bon gros son bien gras comme j’aime, tant mieux pour lui, et pour mes oreilles.
Alors que je sortais quelques instants prendre l’air, un type m’accosta. Il avait vu ma tronche placardée sur un avis de recherche dans une autre contrée. Heureusement pour moi, c’était également un pote de Max et il ne voulait pas me chercher des noises, mais plutôt sympathiser. D’ailleurs, on a finalement passé une bonne partie de la soirée ensemble et tant mieux, parce que ce cher Max n’est pas venu. On a également pu discuter avec d’autres potes, de quoi égayer la soirée, ça me change de mon habituelle solitude.
A certains moments, le bar payait une tournée de nourriture : mini croque-monsieur au saumon, mini burgers, tortillas, saucisson, mais les sauvages attablés se ruaient dessus et il était difficile d’avoir sa part. J’étais venu sans arme et je n’avais pas l’intention de mettre le souk, je me suis contenté d’un mini croque-monsieur et 3 rondelles de sauciflard. Je survivrai. Une autre bière pour faire descendre tout ça, quelques discussions amicales, et ne voyant pas Max pointer son nez, j’envisageais de rentrer dans ma contrée. Sacré Max, il a encore dû se retrouver dans une situation rocambolesque comme lui seul en a le secret. Il faut dire que dans le Wasteland, il est facile de se faire des ennemis.
Avant de partir, je repérai un stock de provisions. Je parvins tant bien que mal à me procurer un sac, et scrutais le contenu dans un coin, à l’abri des regards et jalousant d’autres types qui semblaient avoir plus de chance que moi sur le contenu de leur butin. Le désert c’est la jungle, j’ai l’habitude de survivre à la malchance, je survivrai à ça.
Le retour se déroula sans encombre, même si mon pied me faisait de plus en plus souffrir le martyr et que les sauvages embarquant dans les convois avaient l’air louches. Par chance (il en faut bien un peu) ma caisse n’avait pas bougé, je parvins à trouver de l’essence, tout juste de quoi retrouver mon bercail.
Je ne m’attendais pas vraiment à vivre une telle soirée, mais je m’en souviendrai. Merci Max.
Dans les coulisses
Pour ceux qui ont du mal à transposer mon récit ci-dessus avec la réalité, et pour pouvoir vous donner quelques détails supplémentaires, je me dois de faire un paragraphe plus conventionnel.
J’ai donc eu la chance d’être convié par Warner à la soirée de lancement du jeu Mad Max qui sortait hier, jeudi 3 septembre. Je les en remercie, d’autant qu’il s’agissait de ma première soirée avec eux. Certes, la soirée était finalement ouverte au public (sur réservation), mais pas dans les mêmes conditions (l’intérieur du bar était privatisé de 19h à 21h pour les blogueurs, youtubeurs et autres invités privilégiés.
La soirée qui se déroulait au bar Petites gouttes 12 esplanade Nathalie Saraute 75016 Paris était donc l’occasion de voir quelques artistes à l’œuvre :
- Impression live sur sac en toile avec RoofTopStudio
- Live Painting par Bruno Leyval et une chouette toile, j’ai été impressionné par le style mélangeant crayon, pinceau et bombe.
- Flash tattoos (gratuit) par Yome et Maviou. Flash signifiant ici fait rapidement et d’une traite, mais il s’agissait bel et bien de tatouages permanents (naïf que je suis, je pensais qu’ils étaient temporaires). Quelques courageux (ou fous) ce sont laissés tenter.
- Musique avec le DJ Chris Coppola. Quand j’avais entendu parler de DJ, j’ai eu un peu peur, mais nous avons eu droit à du hard rock, du punk, du metal teinté parfois d’indus, j’étais donc pleinement rassuré et comblé.
Ce fût surtout pour moi l’occasion de croiser et discuter avec des personnes que je connais pour les suivre sur Twitter ou lire leurs blogs, mais que je n’avais jamais abordé jusqu’à présent. Et je peux remercier pour cela GoldenGeek qui m’a accosté et avec qui j’ai pu passer une très bonne soirée. Je salue au passage sympathiquement Zerekiel, Offblink, Les_Illuminati, Damonx, Johncouscous, Margxt et les organisateurs de la soirée.
Et le jeu dans tout ça? Et bien il y avait à disposition dans le bar 3 zones avec en tout 5 écrans et 5 Xbox One pour pouvoir tester le jeu. J’ai assisté au test de Goldengeek qui a débuté sur une partie en cours et qui comme moi à la Gamescom, s’est vite rendu compte que le jeu est difficile à prendre en main en cours de route. S’agissant de la version complète, il a pu relancer une nouvelle partie et faire ses premiers pas avec le tutoriel, ce qui est bien mieux il faut l’avouer. Le jeu est plutôt joli et surtout il retranscrit vraiment bien l’ambiance de l’univers Mad Max. L’open world est assez vaste et découpé en zones avec des camps, des objectifs, pour un gameplay et un level design qui s’approchent d’un La Terre du Milieu: l’Ombre du Mordor. Je me répète mais j’ai cette sensation depuis le début. Je devrai être fixé rapidement puisque j’ai reçu le jeu ce matin et qu’il sera donc en test très bientôt.
J’ai pu repartir avec un sac de goodies qui comme vous avez pu le comprendre dans mon récit n’était pas le même pour tout le monde, j’ai eu moins de chance que d’autres sur le contenu, mais je ne vais pas me plaindre, hein ? Je vous présenterai tout ça dans un autre article très bientôt.
A noter qu’il y avait un « concours » organisé pour gagner un lot de goodies conséquent et sympathique. Des annonces faites les jours précédents, j’avais compris qu’il fallait se déguiser sur le thème Mad Max. Sans avoir la prétention de faire un déguisement ou un cosplay, j’avais joué le jeu en ressortant de vieilles bottes sales, un jean déchiré et mon vieux 3/4 en cuir de la période où j’affichais mon amour à la musique gothic et metal (que j’aime toujours, mais je m’habille normalement à présent), et j’avais même repoussé l’échéance du coiffeur pour avoir l’air plus sauvage et négligé. Les blessures que j’évoque dans mon récit son véritables, je me suis méchamment brûlé la cheville (ce qui m’a rappelé pourquoi je ne mettais plus ces bottes) et les trajets entre métro et train furent pénibles (à cause de la douleur et des regards portés sur moi). Sur place, je n’ai pas su quoi faire de mon cuir, vu qu’il faisait chaud, qu’il n’y avait pas de vestiaire et que finalement hormis un figurant en War Boyz personne ne semblait avoir joué le jeu. Ce matin en regardant Facebook, j’ai découvert que le concours portait finalement sur un selfie qu’il fallait faire devant la Mustang Magnum Opus. Je ne vous cache pas que je suis un peu dégouté, mon accoutrement est passé complètement inaperçu à la soirée, mais pas dans les transports en commun, et au final je n’ai pas participé au concours et n’ai donc aucune chance de gagner.
A bientôt dans le Wasteland aux côtés de Mad Max, merci encore une fois Warner !
Très bon compte-rendu, pour une très bonne soirée !