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[Test] Skylanders Giants

Après le succès du premier épisode, Skylanders Spyro’s Adventure, et un concept très rentable (une figurine = un personnage dans le jeu), Activision ne pouvait que proposer une suite à son jeu de plateforme aventure. En voici le test.

Crédits

  • Plateforme : PS3 (support du test), XBOX360, PC, Wii U, DS, Smartphones
  • Date de sortie : 19/10/2012
  • Développeur : Toys For Bob
  • Editeur : Activision
  • Type de jeu : Plateforme – Action
  • Nb de joueurs : 1 ou 2 hors ligne
  • Online : Non
  • PEGI : 7
  • Périphériques : Portail et Figurines

Menus & Modes de jeu

Le méchant Kaos parvient à se libérer de l’endroit où il avait été emprisonné à la fin du premier jeu, et le voici bien décidé à mettre à exécution un nouveau plan pour conquérir les Skylands, ces îles flottantes où vivent bon nombre de créatures.

Skylanders Giants reprend donc là où s’était arrêté Skylanders Spyro’s Adventure, et globalement le jeu ressemble à son ainé, avec toutefois son lot de nouveautés, dont un nouveau type de skylanders : les Giants. Au nombre de 8 (tous ne sont pas encore disponibles en magasin), ils sont plus grands, plus forts mais aussi plus lents et moins résistants. Ils peuvent ouvrir des passages normalement inaccessibles.

Huit nouveaux skylanders « normaux » font également leur apparition, à raison d’un par élément (le feu, l’eau, l’air, la terre, la vie, la mort, la magie et la technologie), mais tous les anciens sont jouables.

Le mode histoire propose désormais 4 niveaux de difficulté : facile, normal, difficile, modifiables au cours du jeu. Le dernier mode, cauchemar, se débloque après avoir terminé une première fois le jeu, mais il faudra recommencer une nouvelle partie pour pouvoir le sélectionner.

Le déroulement est approximativement le même. Il y a toutefois moins de chapitres (16 contre 22 précédemment), mais chacun d’eux est plus long et moins linéaire. Certains passages secrets sont plus difficiles à trouver.

Durant l’histoire, il est toujours possible de réaliser des défis afin d’augmenter les caractéristiques des personnages, et il est désormais possible de participer à des combats d’arène afin de gagner de l’expérience et de l’argent. Un jeu de stratégie à base de tablettes, les Skystones, fait également son apparition aux côtés des énigmes des verrous, histoire de se creuser un peu les méninges.

Un mode combat est également proposé à l’écran d’accueil.

Commandes & Jouabilité

Le gameplay se calque sur celui du premier jeu, à l’exception des actions qui se réalisaient avec le stick droit (à secouer pour ouvrir un coffre par exemple). Désormais, toutes les actions se font avec . C’est plus simple mais c’est dommage, car manipuler le stick droit était plus immersif que de marteler un bouton.

Le reste n’a pas changé, il n’est toujours pas possible de sauter mais cela est en parfaite concordance avec le level design. Comme expliqué précédemment, ce dernier est plus intéressant, plus riche et moins linéaire. Les zones annexes elles-mêmes peuvent comporter des zones secrètes,

certains personnages rencontrés dans le jeu proposent des mini-jeux.

On peut également acheter et ramasser des objets ayant des influences sur l’argent, l’expérience, la puissance, la vie.

Les niveaux sont plus intéressants à faire et la difficulté difficile offre un challenge intéressant pour les joueurs plus âgés et expérimentés. Les

boss ne sont plus seulement des skylanders, mais aussi de vrais nouveaux personnages.

Précisons que les figurines ainsi que le portail de Skylanders Spyro’s Adventure sont compatibles, mais qu’il existe de nouvelles versions. Des séries 2, avec des caractéristiques différentes et une attaque « Pow Wow » en plus, des versions Ligthcore avec des éléments lumineux et une attaque « Lightcore » en plus, et donc les Giants.

Tous ces personnages ont désormais la possibilité de monter au niveau 15.

Les figurines du pack de démarrage suffisent à terminer le jeu, mais il est préférable d’en avoir d’autres pour profiter pleinement du jeu et faire face aux passages difficiles.

Il est vivement recommandé de préserver votre Giant en vie coûte que coûte pour ne pas vous fermer l’accès à certains passages qu’eux seuls peuvent ouvrir.

Graphisme & Animation

C’était le défaut de Skylanders Spyro’s Adventure : des graphismes un peu léger. Ce défaut n’est plus dans Skylanders Giants. Si l’univers reste simpliste, les graphismes sont beaucoup plus fins et agréables, l’interface avec les avatars et les jauges de vie et d’exp des personnages est mieux finie, les séquences vidéos plus travaillées.

Le jeu n’est pas sublime pour autant, mais il est déjà beaucoup plus dans les standards de la PlayStation 3.

Bande son

Les personnages étant les mêmes, on a plaisir à retrouver les mêmes voix au doublage et la même qualité de prestation, avec toujours des petites touches d’humour.

Les musiques reprennent le thème principal dans des versions plus variées.

On apprécie d’entendre le public des combats d’arène scander le nom de notre skylander.

Durée de vie

Moins de chapitres mais des chapitres plus longs donc, pas mal de zones annexes et d’objectifs secondaires, des niveaux de difficultés au choix. Que vous jouiez pour les trophées ou pour compléter le jeu au maximum, vous aurez de quoi vous occuper un bon moment. Le fait d’avoir à faire monter en niveau ses personnages et de débloquer pas mal de choses offre une bonne

rejouabilité.

Évidemment plus vous aurez de figurines et plus vous aurez à faire.

Trophées

Les objectifs des trophées sont similaires à ceux du premier jeu : faire chaque chapitre, réaliser un objectif particulier dans chacun de ces chapitres, réussir les défis combats etc. Tout est faisable avec les personnages de bases, mais ce sera plus facile avec plus de personnages.

Le seul trophée pénible est celui qui consiste à terminer en difficulté cauchemar. Ce n’est pas tant le fait de devoir faire une seconde partie qui est pénible, mais le fait que ce doit obligatoirement être une nouvelle partie, donc sans avoir accès à tout ce que l’on a pu débloquer précédemment.

Heureusement que le niveau des personnages est lié aux figurines et non aux parties.

Divers

Le principe des figurines à collectionner pour ajouter dans le jeu personnages et nouvelles zones est juste excellent : ce sont des DLC dont on peut jouir physiquement, puisque l’on peut admirer les figurines, les exposer dans une vitrine.

De plus on peut facilement les revendre (aucun autre DLC ne peut se revendre) ou les utiliser sur d’autres consoles ou support.

Elles sont également utilisables pour la plupart dans l’épisode précédent, Skylanders Spyro’s Adventure (à l’exception des nouveaux personnages en série 2 -1 par élément- et des Giants).

On se prend vite au jeu de les changer sur le portail selon nos besoins, de les faire grimper jusqu’au niveau maximum, de faire les séries de défis pour augmenter leurs stats, et même si ce n’est pas du tout obligatoire on envisage rapidement de s’en procurer d’autres.

Trailer Officiel

 

Verdict

Skylanders Giants est une très bonne suite à Skylanders Spyro’s Adventure. Si à première vue le jeu est assez semblable, il offre toutefois pas mal d’améliorations et de nouveautés pour un plaisir de jeu accru.

Les nouveaux skylanders, les Giants, apportent un plus au gameplay sans pour autant rendre les anciens personnages obsolète loin de là, ils sont complémentaires.

Skylanders Giants est globalement plus complet et plus intéressant.

Les :

  • Plus complet
  • Plus beau
  • Pleins objectifs secondaires
  • On peut faire évoluer nos personnages/figurines issues de Spyro’s Adventure

Les :

  • Faire une partie en cauchemar = repartir de zéro

Suggestion

3 réflexions sur “[Test] Skylanders Giants

  • GregPo

    Trés bon test (comme d’hab ^^), j’ai pour ma part bien apprécié le mode défi d’arêne qui consiste à survivre à multiples vagues d’ennemis.

    Répondre
    • Bonjour, la version Wii U du jeu est évidemment compatible avec la Wii U, les figurines de la série Skylanders Giants sont compatibles avec toutes les versions du jeu, et sur le jeu Spyro’s Adventure.

      Répondre

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