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[Test] [PSvita] Gravity Rush

Le jeu n’est plus tout récent, mais je viens tout juste de le terminer et je suis sur les DLC, c’est donc pour moi le bon moment pour vous en parler.

Crédits

  • Plateforme : PSVita (support du test)
  • Date de sortie : 13/06/2012
  • Développeur : Team Siren
  • Editeur : Sony
  • Type de jeu : Action/aventure
  • Nb de joueurs : 1
  • Online : Non
  • PEGI : 12
  • Périphériques : aucun

Menus & Modes de jeu

Vous incarnez une jeune femme qui se réveille amnésique dans une ville flottante bien étrange. Hekseville est menacée par des trous noirs qui absorbent peu à peu des quartiers entiers avec leurs habitants. Il y a également la présence de créatures étranges, les Névis, qui attaquent et viennent d’on ne sait où.

Vous réalisez rapidement que vous possédez grâce au chat qui vous suit des pouvoirs bien étranges : vous êtes capable d’interrompre la gravité et de modifier temporairement sa direction.

De part l’amnésie ou votre bon fond naturel, vous allez tenter d’aider les pauvres gens de cette ville tout en essayant de découvrir qui vous êtes et ce qu’il se passe.

L’histoire est un peu étrange au début, et le côté enfantin, naïf et parfois un peu stupide de l’héroïne qui sera nommée Kat sont un peu agaçants, et les dialogues n’arrangent rien.

En fait le jeu est agencé comme un film d’animation japonais, le style pourra donc être apprécié par les amateurs du genre, mais pour les autres, vous risquez d’être face à des situations parfois absurdes et une histoire ou tout se mélange et qu’il est difficile de bien appréhender.

Mais au fur et à mesure que vous avancez dans les 21 chapitres et que vos capacités évoluent, l’intérêt grandit et suffit à vouloir pousser tout de même jusqu’au bout.

Le jeu ne propose que le mode aventure, mais ce dernier est composé d’une trame principale et de défis. Que ce soit pendant votre découverte de l’histoire ou après avoir terminé le jeu, il vous est possible de vous balader librement dans la ville et d’autres zones du jeu et de refaire à loisir les défis.

Concernant ces défis, bien que proposés assez rapidement dans le jeu, n’espérez pas pouvoir tous les réussir avant d’avoir grandement amélioré Kat, c’est-à-dire avant d’avoir terminé le jeu.

Commandes & Jouabilité

L’essentiel du gameplay repose dans le fait de stopper la gravité (), d’orienter la console et/ou le joystick droit dans la direction voulue et de « laisser tomber » () Kat dans cette direction. L’orientation de la gravité ainsi modifiée, Kat donnera l’impression de voler, mais c’est bien une chute qu’elle subit. D’ailleurs, cette différence se ressent dans la maniabilité assez délicate. Attendez-vous à taper des murs d’immeubles, des arbres ou à avoir des problèmes de caméra qui a parfois du mal à s’orienter correctement. Devoir stopper la gravité, viser à nouveau et retomber s’avère très pénible lorsque l’on doit aller rapidement à un endroit ou que l’on fait une course avec des checkpoints.

Le temps durant lequel Kat peut ainsi altérer la gravité est limité, mais heureusement comme tout le reste de ses capacités, il est possible de les améliorer, en échange de gemmes précieuses que l’on ramasse dans la vile (souvent cachées sur les toits, sous la ville flottante…).

On peut également gagner des gemmes en terminant les défis en bronze, argent ou or ou en éliminant des boss cachés qui sont au nombre de 3.

Pour parvenir à faire tout cela, Kat possède d’autres facultés : la glissade gravitéenne par exemple, qui consiste en appuyant de chaque côté de l’écran tactile à glisser sur le sol, et d’essayer de tourner en inclinant la console (« essayer », car ça tourne vraiment très mal, on est loin d’un jeu de conduite de vaisseau/voiture).

Kat peut également se battre contre les Névis en les frappant au sol, en l’air ou en lançant des attaques spéciales. Tout les Névis ont pour points faibles des boules rouges sur leur corps, c’est là qu’il faut frapper. Si cela est assez simple avec les petits Névis, ce sera parfois vraiment pénible avec les variétés volantes et il ne sera pas rare de foncer dans le vide, de devoir viser à nouveau et de se prendre alors les boules lancées par ces derniers. Les défauts de caméra se feront bien ressentir et l’esquive (glisser le doigt sur l’écran tactile) sera difficile à placer, ne sachant plus trop où l’on est et où se trouve le Névis, même si des repères sur les ennemis et les lieux où se rendre sont toujours présents à l’écran.

Enfin, Kat est capable de mettre en apesanteur des objets près d’elle () et de les projeter (). Elle peut ainsi lancer des projectiles sur les Névis lors des combats, ou transporter des objets ou des personnes à un autre endroit de la carte.

L’idée de base de Gravity Rush est originale, mais le résultat est souvent perçu comme mal géré et agaçant. Pourtant à bien regarder, la notion de gravité réorientée est bien retranscrite.

Graphisme & Animation

Le jeu est joli, mais comme pour l’histoire dans un style animé japonais particulier, ce qui plait ou non. C’est surtout sur les visages des personnages que l’on voit dans des cases lors des dialogues que l’on peut être dérangé par le style.

Les décors varient d’une partie de la ville à une autre et dans les zones annexes.

Les Névis sont assez simples visuellement, mais avec des formes variées, et ils sont bien animés, le jeu est fluide.

On a aussi le droit à des séquences animées, et des phases de transition sous forme de BD interactive (les bulles de texte et les cases changent en glissant le doigt sur l’écran tactile.

Que l’on aime ou pas, Gravity Rush a le mérite d’être original graphiquement.

Bande son

Les musiques sont sympathiques, mais très courtes, si bien qu’elles tournent en boucle et qu’on passe vite de l’appréciation à la détestation pour peu que l’on s’attarde dans une zone.

C’est vraiment dommage car l’ambiance amenée par la bande son est agréable et colle bien au jeu.

Durée de vie

L’histoire et ses 21 chapitres vous occuperont bien une douzaine d’heures. Pour les défis, si vous visez l’or partout, vous pourrez y passer quelques heures de plus.

Si vous n’en avez encore pas assez, sachez qu’il existe 3 DLC qui proposent chacun 2 chapitres et 3 défis.

Trophées

La seule vraie difficulté réside dans la réussite en or de tous les défis. Déjà, attendez de finir le jeu et d’augmenter les capacités de Kat avant de vous y essayer.

Le reste demandera un peu d’exploration (trouver des personnes avec qui dialoguer, tuer les 3 boss cachés etc) mais rien d’insurmontable.

Les 3 DLC comprenant des trophées, platiner Gravity Rush ne vous donnera pas 100% de trophées.

Trailer Officiel

Verdict

Gravity Rush est un jeu qui ose une trame scénaristique, un visuel et un gameplay originaux. Le résultat est loin d’être excellent et exempt de défauts. Certains arriveront à passer outre ou même apprécieront ce côté animé japonais, mais on ne peut pas ignorer des défauts de maniabilité et de construction du jeu (des défis proposés dès le début mais impossible à réaliser avant la fin).

Les :

  • original par bien des aspects
  • un vrai gros jeu sur PlayStation Vita
  • un côté animé japonais pour ceux qui aiment

Les :

  • une maniabilité souvent irritante
  • un système de défis proposé dans le jeu dès le début mais impossible à réussir avant la fin
  • l’impossibilité de « recommencer » un défi depuis le menu pause sans le quitter ou le terminer d’abord
  • des musiques vites agaçantes
  • un personnage principal un peu gnian-gnian
  • un côté animé japonais pour ceux qui n’aiment pas

Suggestion

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